Les Soft Skills quézaco ?

D’où viennent-ils ?

 

On a longtemps privilégié les «Hard Skills» dans la recherche de la Performance. On associait automatiquement au diplôme, au titre, des qualités cognitives, humaines qui n’étaient pas toujours au rendez-vous. Peu à peu, les entreprises, les dirigeants, les managers ont intégré la valeur de ces compétences comportementales.

Aujourd’hui les Soft Skills ont fait leur entrée dans l’entreprise en fanfare : on est tous «SOFT SKILLS» ! C’est tendance … Il est temps, pour les entreprises de trouver le bon équilibre, entre le Hard et le Soft ! Identifier des « Hard Skills» est plutôt aisé.

En gros, il suffit de lire et de valider les lignes d’un CV : identifier les compétences techniques, les diplômes, le niveau d’études, les langues parlées, etc.

Les Soft Skills ? Qu’est ce que c’est ?

 

Pour les « Soft Skills » qui sont littéralement les « compétences douces »,
compétences comportementalestransversales et humaines, c’est un peu plus subtil. 

Précisément, il n’y a pas de liste exhaustive. C’est, le leadership, la communication, la gestion du temps, l’engagement, le lâcher prise, par exemple. En sommes, toutes ces qualités personnelles qui transforment un salarié, en un collaborateur heureux et efficace.

Il est fondamental d’identifier les qualités comportementales dont un salarié a besoin pour devenir un collaborateur aussi efficace que performant. La compréhension et l’évaluation des Soft Skills est, certes, propre à chacun, mais aussi à chaque équipe, à chaque organisation. Et le premier pas, nous semble t’il pour gagner en « Soft Skills » et en performance, c’est d’apprendre à se connaitre.

Comment les repérés ?

 

1.   Il faut comprendreintégrer, et s’approprier ces compétences comportementales à l’intérieur de l’organisation.

2.   S’appuyer sur le « Coaching en Neurosciences », le «Coaching entre Pairs », des conférences, des lectures, des ateliers, des webinaires, tout ce qui va entrainer les acteurs de l’entreprise vers cette appropriation opérationnelle des « Soft Skills ».

3.   Se laisser guider par une méthode très pratique pour déployer ces compétences au quotidien : une “recherche de soi”, sans préjugés, mais avec un critère de performance à court terme.

4.   Testerexpérimenter, découvrir, persévérer, échouer, même, sont des occasions d’élargir notre puissance intérieure, quelle qu’en soit l’issue, et ainsi : « vivre la meilleure version de soi-même », au sein de son éco-système.

5.   Passer en revue les Soft Skills : les qualifier, les quantifier, les évaluer.

Cette première étape franchie, il faut dans un deuxième temps travailler sur la montée en puissance des Soft Skills :

C’est cette montée en puissance des compétences comportementales qui va produire l’effet kiss coll. Et, oh, miracle, notre confiance, notre bien-être, notre optimisme, notre bienveillance, notre engagement, etc. vont exploser au grand jour !

Auteure de l’article

Nathalie Raphael

Nathalie Raphael

Coach professionnelle certifiée en neurosciences

Passionnée par la simplification et la digitalisation des outils de coaching professionnel.

> Son profil sur My Perso Coach

Traiter arbitrairement les Soft Skills ?

Il est également possible de traiter arbitrairement des Soft Skills qui auront été préalablement identifiées : attention à bien valider qu’il y a adéquation entre celles souhaitées par le salarié et les besoins de l’entreprise.

Très souvent, malheureusement les managers et les entreprises ne sont pas vraiment au clair aves les Soft Skills qui leurs sont indispensables et ont tendance à les confondre avec les valeurs de l’entreprise. La mission des professionnels qui les accompagnement est de clarifier là où sont attendus les collaborateurs, dans un premier temps, et ensuite comment l’entreprise les évalue, et vers où ils souhaitent les voir évoluer. Ensuite, il ne reste plus qu’à faire le même le travail avec les collaborateurs individuellement.

 

Je m’explique, prenons un exemple :

Première étape :   identifier le Soft Skills (entreprise) : ENGAGEMENT 

Deuxième étape : évaluation individuelle et collective de l’entreprise sur cette compétence, sous forme de note de 1 à 10, par exemple : 6

Troisième étape : quelle note l’entreprise souhaite qu’ils atteignent et en combien de temps : 8 en 2 mois.

Quatrième étape : faire la même chose avec chaque collaborateur et l’équipe.

Cinquième étape : vérifier qu’il y a bien adéquation entre les deux.

La montée en puissance sur les Soft Skills est accessible à tous les collaborateurs.

J’attire votre attention sur un point fondamental concernant ces compétences et qui va un peu à l’encontre des croyances. L’intelligence relationnelle et le leadership, par exemple  se travaillent comme tout, à condition de le faire sérieusement et de se faire accompagner des professionnels.

En conclusion, on voit bien que la maîtrise des « Soft Skills » vient en renfort des « Hard Skills » pour consolider le bien-être du salarié au bénéfice de la performance de l’entreprise.

Affaire à suivre… l’optimisation du capital humain.

D’autres articles qui pourraient vous intéresser

Le coaching en neurosciences

Aujourd’hui si nous cherchons à « optimiser notre potentiel », « vivre la meilleure version de nous-même », ou tout simplement « atteindre nos objectifs », nous avons une ressource très inspirante qui est le coaching en neurosciences. C’est certainement la technique...

La Communication Non Violente

La Communication Non Violente

1. Qu'est-ce que la Communication Non Violente ? La Communication Non Violente communément appelée la C.NV. est une méthode efficace et pragmatique qui permet de soigner sa communication. C'est une approche qui enrichit et potentialise les autres...

Interview Sylvie Grimblat

Interview Sylvie Grimblat

1. Comment es-tu tombée dans le chaudron (coaching) ?  Pendant 20 ans mon métier de Chargée de production fut d’amener chacun au meilleur  de lui, de lui permettre de surmonter ses peurs, de l’amener à la réalisation de lui même dans les contraintes des émissions de...

Interview Isabelle Joguet

Interview Isabelle Joguet

1. Comment es-tu tombée dans le chaudron (coaching) ?  Mystère… je n’en sais rien, une sorte d’appel pour un métier auquel je ne connaissais rien, mais (inconsciemment) animé par une quête de connaissance et de compréhension de l’humain, par le fait que j’ai toujours...

Interview Patrick Colignon

Interview Patrick Colignon

1. Comment es-tu tombée dans le chaudron (coaching) ?  A cause d’un besoin de cohérence. En 2013, j'ai co-écrit un livre d’auto-coaching sur le management et des comportements toxiques. Avec une coach, mais quand même : j’estimais que je ne pouvais pas donner des...