1. Comment es-tu tombée dans le chaudron (coaching) ? 

Quand régulièrement à la fin des formations en leadership et/ou en efficacité personnelle que j’animais, les participant(e)s me disaient que ce serait bien d’avoir un suivi individualisé après la formation. 

Et puis le fait d’avoir été moi-même coaché et avoir vécu l’expérience comme enrichissante et efficace dans mon activité professionnelle

2.   Depuis combien de temps coaches-tu ?

Le temps passe vite… Déjà 12 ans !

3. Ta définition du coaching ?

J’aime bien la définition de Bénédicte Gautier et Marie Odile Vervisch dans leur livre : Le manager coach

« Le coaching en entreprise vise à faire progresser les personnes en libérant leur potentiel. Progresser en vue d’une meilleure performance certes, mais souvent, tout autant, pour un mieux-être avec une dépense d’énergie moins forte, moins de stress, moins de souffrance, plus de relations et plus de plaisir et de joie. »

Un dessin qui représente le coaching pour toi.

4. Ta formation ?

5 années de droit et le reste de travers…

Après donc des études de droit je me lance dans l’aventure entrepreneuriale et théâtrale en devenant comédien et en fondant une agence de communication événementielle dont l’activité sera de mettre « les techniques du théâtre » au service de l’entreprise.

Passionné par le développement des compétences et des potentiels, je passe au CNAM un troisième cycle sur la formation d’adulte, avec un mémoire de fin d’étude qui a pour thème « le coaching : un outil d’accompagnement du changement. »

Depuis 2013 je suis coach certifié HEC

5. Comment as-tu choisi ta ou tes formations ?

Mes études de droit par hasard. 

le CNAM car j’avais besoin d’avoir des outils opérationnels dans ma pratique professionnelle de consultant coach

La formation HEC pour son sérieux et son approche pluridisciplinaires. De plus l’école exige un travail thérapeutique sur soi pour suivre la formation, ce qui était pour moi important dans le parcours du coach

6. Comment as-tu choisi ta cible ? (Coaching scolaire, coaching de dirigeant, coaching féminin, …)

Tout d’abord cela a été les managers et directeurs en entreprises, dans la suite logique de mon activité de consultant-formateur. Puis intervenant en écoles de commerce et d’ingénieurs j’ai été amener à dispenser des coachings collectifs sur le projet professionnel des étudiants.

Aujourd’hui j’ai 80% de femmes en coaching contre 20% d’hommes.

Cela me rappelle une anecdote, durant ma formation de coach, on m’avait donné un exercice décalé pour affirmer son identité de coach. Je devais expliquer mon métier après avoir tiré au sort un papier où il était écrit « Vous êtes psychanalyste pour abeilles stressées, s’investissant trop et travaillant trop »

Certes je ne suis pas psychanalyste, mais la majorité des thématiques de mes coachings se rapproche étonnamment de cette phrase…

7. Penses-tu qu’il convienne avant d’exercer de suivre un coaching, une thérapie, … ?

Oui car nous sommes pluriels, et il est important de se connaitre. 

La thérapie m’a permis de savoir qui parle à qui ? 

Cela permet de comprendre son chemin personnel, pour comprendre son chemin de coach, et ainsi garder la bonne distance avec son coaché.

8. Un coach légitime cela signifie quoi pour toi ?

C’est une personne alignée avec ses valeurs, sa pratique et la demande du client. Ce qui signifie qu’il peut et doit à tout moment refuser un coaching s’il a l’intuition que quelque chose ne colle pas.

Si la demande est acceptée, il se doit de mettre au service du coaché sa pratique, ses outils et aussi sa personne.

J’ai pu me sentir plus légitime quand, à la fin d’un coaching en plus de la séance de clôture, j’ai demandé à la personne coachée de me faire une recommandation sur linkedin ou sur mon site.

9. Et toi, au début, c’était comment ? (Légitimité, client, cible, cabinet, lieu)

Après ma première formation, j’avais la foi du nouveau converti, et comme j’avais vécu moi-même un coaching en tant que coaché, je me sentais prêt !

J’avais communiqué chez un client fidèle que je me formais au coaching. J’animais de façon régulière un cursus management pour l’entreprise. J’avais donc une certaine légitimité auprès des RH qui sont venues me solliciter pour un coaching de prise de poste qui s’est très bien passé

10. La supervision, c’est quoi ce machin ?

C’est bien ! 

Cela m’a manqué lors de mon premier coaching..

11. Que penses-tu des autres formes tels que la supervision en groupe, l’Intervision, … ?

C’est bien également et c’est complémentaire de la supervision individuelle, cela permet de garder le contact avec une communauté et de faire des partages de pratiques entre pairs. 

De l’intérêt de l’intelligence collective : avec plusieurs cerveaux on est plus efficace. Il faut cependant bien veiller au cadre des séances

12. Est-ce utile ?

Pour moi oui

13. Es-tu supervisé(e) ?

Au début de ma pratique souvent, aujourd’hui que pour des coachings difficiles

14. Es-tu superviseur(se) ?

Non, mais j’y pense, je pense que cela fait partie du chemin de coach

15. La 1ere impression est la bonne, parait-il ? Si tu devais te présenter en 3 minutes que dirais-tu ?

J’ai fait un site internet pour cela !

En 3 minutes de visite vous serez tout :

https://franckmoringuecoach.fr/

16. Si tu devais expliquer la différence entre le coaching et la thérapie à un enfant de 10-11 ans, que lui dirais tu ?

Si un jour il y a des choses que tu n’arrives pas à faire ou plus à faire dans ton travail ou à l’école, tu peux appeler un coach.

Si un jour il y a des choses que tu n’arrives pas à dire, ou à ne plus dire à ta famille tu peux appeler un thérapeute.

17. Peut-on coacher nos proches, amis, familles ?

Non car les liens sont trop étroits et l’on ne pourra pas garder la bonne distance